C'était un 28 juin...Quelques pages d'histoire.

1833 - Loi Guizot

1917 - Mort d'Emile Lallement (1901-1904)

Emile Théophile Lallement est né à Saint-Agnan le 6 mai 1885. Il entre à l'Ecole Normale de Mâcon en 1901. A sa sortie, en octobre 1904, il s'engage dans l'armée pour 3 ans.

Il enseigne tour à tour à Buxy, au collège de Romenay, au collège de Charolles, à Autun et à Chiddes. Soldat du 109° RI, il est blessé par balle le 29 septembre 1915 à Souchez

Soldat du 255° RI, il est tué le 28 juin 1917 dans le boyau 7 du quartier Malleray dans le secteur d'Avrocourt (Meuse)

1944 - Assassinat de Jean Bouvet

Né le 6 septembre 1892 à Velleron (Vaucluse),Jean Buvet fut professeur d'histoire, archéologue et poète ; militant socialiste et pacifiste.

Élève à l'École normale supérieure de Saint-Cloud en 1914, il fut mobilisé comme fantassin et combattit à Verdun. Les souffrances des combattants lui inspirèrent le dégoût de la guerre et la ferveur pacifiste qu'il exprima dans Les Cantilènes Rouges sous le pseudonyme d'André-Jean.
Nommé en 1922 professeur d'histoire aux Écoles normales d'instituteurs et d'institutrices de Mâcon, il y enseigna jusqu'à leur suppression par Vichy en 1941. Il devint alors, de 1941 à 1944, professeur au collège de Mâcon. 
Jean Bouvet prolongea son action d'éducateur dans de nombreuses organisations de jeunesse : il fonda plusieurs « Auberges de Jeunesse » en Saône-et-Loire, anima le foyer laïque de Mâcon, les Jeunesses socialistes, le Cercle des Jeunes artistes mâconnais. Il était l'ami de Jean Giono.

Parallèlement, Jean Bouvet s'était jeté dans la bataille socialiste et, de 1924 à 1940, il se fit le propagandiste infatigable du Parti SFIO dans le département. Secrétaire en 1934, de la section socialiste de Mâcon-ville, il collaborait en outre à l'Électeur du Mâconnais, hebdomadaire socialiste, à La Tribune Républicaine et fut, à partir de 1932, rédacteur en chef de la Bresse nouvelle. 

Élu conseiller municipal de Mâcon en 1932, il se fit le porte-parole de l'opposition socialiste. Il poursuivit une action en faveur des humbles, aux grévistes, aux réfugiés espagnols, antihitlériens, aux évacués alsaciens de 1939, du Nord en 1940. 
Président départemental de la Ligue des droits de l'Homme depuis 1927, il  créa aussi un comité de vigilance des intellectuels antifascistes et appartint au bureau du Rassemblement populaire... 

Durant l'Occupation, se sachant surveillé de près, il se réfugia dans les études d'histoire régionale, l'accomplissement de ses tâches professorales, les recherches d'archives sur la période révolutionnaire en Bourgogne.
Le 28 juin 1944, à Mâcon, au milieu des siens, il fut assassiné d'une rafale de mitraillette par trois miliciens en uniforme en représailles de la mort de Philippe Henriot propagandiste du gouvernement de Vichy et de la collaboration avec l'occupant. Malgré le silence de la presse et la terreur milicienne, plusieurs milliers de Mâconnais suivirent le convoi funèbre de Jean Bouvet.
Il est inhumé dans le carré militaire au cimetière communal Saint-Brice, à Mâcon (Saône-et-Loire).

1975 - Décès de Marcel Messeau (1924-1927)

Né à Saint-Vallier le 25 octobre 1908, Marcel Messeau entre à l'Ecole Normale de Mâcon en 1924; Fils d'un manœuvre mineur tué au front en 1915, pupille de la Nation.

Ayant fait son service militaire d'où il sortit en octobre 1931 maréchal des logis de réserve, il se maria en décembre 1931 à Vieux-Charmont (Doubs) avec Suzanne Henriot, institutrice dans cette commune.

Marcel Messeau exerça, à partir de 1933, avec son épouse à Champagnat, puis à Montceau-les-Mines, où Il fut, à la fin de sa carrière, directeur de l'école de La Lande.

Membre de la fraction communiste de l'enseignement, il fut secrétaire départemental de 1929 à 1935 du Syndicat des membres de l'enseignement laïc (Fédération unitaire de l'Enseignement). Membre du comité central des jeunes de l'enseignement de 1930 à 1932, il coopéra avec Victorien Barne au conseil fédéral de la Fédération unitaire de l'enseignement jusqu'en 1935.

Secrétaire de l'Union locale CGTU de Montceau-les-Mines de 1931 à 1933, délégué de son syndicat au congrès national de la CGTU (24-27 septembre 1935), Marcel Messeau fut membre du conseil syndical de la section départementale du Syndicat national des instituteurs, secrétaire adjoint, responsable à partir de 1937 des groupes de jeunes. 

Marcel Messeau avait adhéré aux Jeunesses communistes en 1928 et au Parti communiste en octobre 1931 et fut aussitôt nommé secrétaire du sous-rayon, puis du rayon, de Montceau. De 1931 à 1932, il fit partie du comité régional de la Région Lyonnaise qui incluait alors la Saône-et-Loire. Il fut membre du secrétariat de la Région de Saône-et-Loire de sa constitution en décembre 1932 à octobre 1933

Réélu en 1935 au comité régional de Saône-et-Loire, il en devint secrétaire en décembre 1936. Il était revenu à Montceau-les-Mines en octobre 1936. 

Après sa démobilisation dans l'été 1940, suspendu un mois, puis déplacé d'office, Marcel Messeau exerça, avec son épouse, à Argenteuil-sur-Armançon (Yonne). Secrétaire de mairie, il aida la Résistance et revint en 1945 sur un poste d'instituteur à Montceau-les-Mines. Membre de la direction de la section départementale du SNI, le 22 mars 1948. Délégué au congrès du SNI, le 18 juillet 1957, dans la discussion du rapport moral, il intervint pour exprimer son inquiétude concernant la politique européenne et algérienne du gouvernement.

Élu conseiller municipal communiste de Montceau-les-Mines de 1953 à 1959, Marcel Messeau resta secrétaire de cellule. Retraité, il fut le suppléant du candidat communiste aux élections législatives de 1967 dans la quatrième circonscription (Chalon-sur-Saône).

Il est décédé le 28 juin 1975 à Montceau.

1988 - Décès de François Prunel, président de l'amicale.

Elève de la promotion 1928-1931 de l'Ecole Normale de Mâcon, François Prunel est né le 21 septembre 1911 au Creusot. Admis à l'Ecole Normale Supérieure de l'Enseignement technique en 1932, à Montpellier, il passa 3 mois à Cherbourg puis enseigna toute sa carrière à Mâcon, comme professeur au Lycée technique (1936-1976).

Il a présidé l'Amicale des Anciens élèves de l'E.N. de 1966 à 1976.

Il est décédé le 28 juin 1988.