25 septembre 1984 - Cérémonie du Centenaire de l'Amicale

Le 25 septembre 1984, à la suite de l'assemblée générale annuelle de l'Amicale des Anciens et Anciennes Elèves de l'Ecole Normale de Mâcon, de la cérémonie aux Morts et de l'inauguration de la salle Jean Bouvet, a eu lieu la cérémonie officielle du centenaire de l'Amicale.

Elle se déroula en présence de :

- M. Murigneux, inspecteur d'Académie,

- M. Worms; député,

- M. Rognard, maire de Mâcon et conseiller général

- M. Mouzat, directeur de l'E.N.,

- M. Vitte, président d'honneur

- M. Beatrix, inspecteur adjoint,

ainsi que de nombreuses personnalités du monde politique et enseignant, des représentants syndicaux et le personnel de l'E.N.

C'est devant une salle comble que le président de l'Amicale Raymond Dauvergne prit la parole, pour remercier de leur présence les personnalités présentes.

"Faisons revivre le passé", jamais cette formule n'eût autant de sens qu'en ce jour-là. En 1884, les normaliens et anciens normaliens décidèrent à l'instigation de M. Velon, professeur à l'EN de créer une société. Les statuts de celle-ci précisaient qu'elle avait pour but d'entretenir entre ses membres des rapports de bonne confraternité. La commission (qu'on nomme de nos jours le conseil d'administration) pouvait, en cas d'urgence, donner à titre de secours une indemnité aux membres actifs ou à leur famille.

Un besoin de solidarité, de soutien mutuel était donc traduit par ces statuts.

Aussi, dès la création de l'Amicale, les adhésions affluèrent, bien que la cotisation de 6 francs payée annuellement représentât à l'époque deux journées de salaire mensuel d'un instituteur.

Cet enthousiasme continuera de croître et se traduira par des adhésions nombreuses. En 1900, elles atteignaient le nombre de 450.

La cérémonie du centenaire se poursuivit par de nombreuses interventions . La presse se fit l'écho de cette manifestation.

C'est plus de deux cents personnes qui se retrouvèrent au restaurant scolaire de l'école annexe. Retrouvailles joyeuses qui se prolongèrent autour d'une table de cent vingt couverts. Le personnel de cuisine, autour de Mme Chamaillard, intendante, avait accepté de sacrifier un week-end afin de préparer ce festin. La journée se termina aux accents de l'hymne roupanard complet.

Un siècle s'achevait, un autre lui succédait. L'amicale est toujours active et porte solidement ses 140 ans.